La fin d’un épisode : j’ai démissionné du conseil municipal du Mans.

Voilà les ami.e.s, cher.e.s lectrices et lecteurs, j’ai bien essayé mais j’ai été amené à constater que je ne pouvais pas correctement jouer mon rôle de conseiller municipal tout en habitant à 200 kilomètres. J’ai donc démissionné fin juillet.

Il y a deux ans, ma femme a été mutée contre son gré. Comme nous avons deux enfants encore petits, j’ai suivi, pour pouvoir jouer mon rôle de père, présent auprès d’eux et soutien de mon épouse dans ses nouvelles fonctions.

Pendant un an et demi, j’ai continué à venir régulièrement à des réunions de commissions ou de conseils municipaux, j’ai toujours répondu aux sollicitations de différents collectifs, pour les arbres et les aménagements de Bollée, pour proposer des améliorations au projet des chronolignes, pour aider les Ukrainien.ne.s, pour poursuivre les combats menés autour de l’inclusion numérique et pour les logiciels libres. Pour montrer à Stéphane Le Foll, aussi, que sa vision de l’écologie est une vision datée et productiviste. J’ai même fait un billet à ce propos, à lire ici.

Mais ma contribution a été réduite à peau de chagrin, entre la distance qui sépare Le Mans de ma maison (3h de train, en moyenne), un groupe d’élu.e.s écologistes qui ne voulait pas jouer son rôle d’opposition municipale et une mairie gérée par un maire autocrate et centralisateur. Là dessus, ma mère a eu des problèmes de santé nécessitant que je l’accompagne plus qu’à l’habitude. Et j’ai quasi perdu le contact avec Le Mans.

Alors, j’ai prévenu que j’allais démissionner. Puis j’ai démissionné.

Je me consacre désormais à de nouveaux combats, toujours aussi écologistes et passionnés.

J’ai été heureux de partager un bout de chemin avec la plupart d’entre vous et avec les nombreuses personnes rencontrées dans le cadre de mon mandat et de mon séjour au Mans, une ville vraiment chouette et agréable à vivre.

Et je reste joignable sur Telegram, notamment. Ou sur les réseaux sociaux LinkedIn et Facebook.